Philippe Schoepen

samedi 17 août 2024

Le livre, ce hêtre vivant

Le livre. Comme un végétal, composé de feuilles reliées entre elles par un tronc commun, par une couverture, par une écorce qui recèle des mots aimés, des histoires qui réveillent notre curiosité. À chaque branche, son chapitre. Sur certaines, des nids dans lesquels il fait bon lire.

Joseph Aynard, poète lyonnais, a écrit : « À vrai dire, nous ne choisissons pas nos livres, ce sont eux qui s’imposent en quelques manières. Il ne faut avoir à soi que les livres qui ont excité à quelque degré notre curiosité ou notre amour ».


Un livre s’installe dans votre bibliothèque (ou : bibiohèque), véritable forêt d’histoires et maquis de souvenirs.

Si vous l’abandonnez, il saura se faire discret, rester en jachère un mois, un an ou plus, puis refleurir devant vos yeux, et vous supplier de le feuilleter.

Le mot est un être vivant. La main du songeur vibre et tremble en écrivant. (Victor Hugo)

Vous le prendrez dans vos mains, le retournerez sans doute et là, peut-être, vous l’étreindrez comme une personne chère que vous retrouvez à cet instant. 

Si jamais l’envie vous prend de vous en séparer, réfléchissez au plaisir que ce hêtre proche de l’abandon pourra procurer à d’autres que vous.

Pour réussir sa vie, il paraît qu’il faut réaliser trois choses : 

  • faire un enfant ;
  • planter un arbre ;
  • écrire un livre. 

Puis-je réaliser le dernier ? C’est fait :-) 


dimanche 4 août 2024

Rage against the Instagram

« Phil, arrête de montrer nos photos à tout bout de champ sur tous les réseaux sociaux ! » : elle a raison, mon amour. Je vous l’explique dans ce billet d’humeur.

jeudi 18 juillet 2024

Plaies mobiles pour revenir à Bruxelles

Je vous raconte mon expérience de navetteur-conducteur entre Berchem (Anvers) et Bruxelles il y a quelques années. Et mon réservoir de solutions est à sec, sans compter que je vis désormais à Namur, avec les travaux perpétuels sur l'E411 et le chantier du peu catholique carrefour Léonard.


Avertissement préalable

  •     Oui, je roule dans une voiture offerte par mon employeur.
  •     Oui, c’est un véhicule diesel, mais je roule ‘éco’.
  •     Oui, je prends aussi les transports en commun, je marche et certains m’ont cru voir rouler à vélo.
  •     Le train ? Euh…

Comme une à deux fois par semaine, je dois me rendre à Berchem au départ de Bruxelles. Itinéraire classique : direction les Quatre-Bras de Tervueren, le ring, l’E19, et basta.

51 ‘petits’ kilomètres. 35 minutes sans circulation affirme Google Maps. Ouarf.

L’aller se fait relativement sans encombre. Faut juste partir à la bonne heure et prier avant.

Le pire, c’est le retour, pour revenir dans ma ville chérie, Bruxelles, le plus ‘vite’ possible, dans le respect des limitations de vitesse.

L’analyse du ring (*)

Il fut un temps béni où le retour vers la capitale se la jouait cool. Je laissais mon pied droit sur la pédale des gaz, négligeant celle des freins. Eh bien oui, hop, je sortais à Sint-Stevens-Woluwe pour rejoindre le boulevard de la Woluwe et sa kyrielle de feux.

Ça, c’était avant.

Avant les travaux interminables (et ces déviations en forme de circuit de karting) du réaménagement du Boulevard de la Woluwe, commandés par la Région flamande. On n’est pas rentrés…

Pour les inconscients qui ne veulent pas se taper le ring, faites le test pour voir… Testez vos capacités de freinage pour impressionner votre copine. Car cela freine sec à un certain moment, vous verrez.

Vous l’avez fait. Très bien. Mais sans doute avez-vous oublié le récent chantier… du Boulevard de la Woluuuuuuuuuwe. Cette fois-ci, pour l’extension de la ligne du tram 94.

Sortie Sint-Stevens-Woluwe : NON, on vous dit !

J’ai tout essayé. Et vous ?

Le Graal : la sortie vers l’E40 ?

Un collègue futé, habitant la même commune que moi, m’a donné un truc infaillible. Je vous le confie bien volontiers. Il vous servira.

Je sors du ring pour reprendre l’E40 vers Bruxelles-ma-belle. Temps moyen entre la sortie et la porte de mon domicile : neuf minutes et trois petits feux. Faut juste pas revenir quand c’est la sortie des écoles. Et faire attention quand on quitte le ring puisqu’il faut passer de la 1ʳᵉ bande à la… 7ᵉ (sans déconner).

NON encore une fois, hélas. Les travaux du tunnel Montgomery en ont décidé autrement.

Le truc de dingue : sortir au carrefour Léonard

Oui, dingue. Mais NON.  (et encore plus en 2024 🙀)

Retour comme l’aller via les Quatre-Bras

Keep it simple ! Eh non, puisque les ralentissements se produisent déjà après la sortie E40. Perque ? Ben, le tunnel-aisselle sous ces quatre bras, et sans doute aussi la construction d’un écoduc à Groenendael ? Coa ?

Et puis se taper l’Avenue de Tervueren à 70 puis 50 km/h, être le seul à le faire surtout, ça craint.

Ouais, Weeeeeezembeek

ZE solution. Dé oplossing. Uitrit Wezembeek, richting Kraainem, neem verder de « rue de la Limite » (je repasse au français), avenue de la Perspective, la rue Verheyden pour rejoindre la longue avenue Grandchamp (vous notez ?) et enfin l’avenue Parmentier via la longue avenue Grandchamp et le boulevard du Souverain. Des feux sympas, un trajet bobo et relax.

Sauf.

Sauf que depuis quelques jours, la commune de Woluwé-Saint-Pierre a changé le sens de circulation de l’avenue Verheyden.

Donc NON, une fois de plus.

Circulez.

Ou aidez-moi.

(*) pas de moi, mais sorti d’un sketch radio de Jannin & Liberski

vendredi 12 juillet 2024

La chine est née dans l'Antiquité

J’ai fouiné le mot chine sur le web. Il pourrait venir de Qin, (l’empereur Qin Shi Huang) prononcé Tchinn. En son temps (deux siècles avant Jésus-Christ, les Chinois disaient habiter le centre du monde, l’Empire du milieu. Plus de deux mille ans plus tard, où en est-on, à votre avis ?


En 1973, l’homme politique Alain Peyrefitte sort un best-seller au titre choc et prophétique  : « Quand la Chine s’éveillera. »

Moi, je ne fais pas de politique, hein, je tourne et joue autour du mot Chine. Ou alors c’est lui qui tourne autour de moi, en s’immisçant dans tous mes faits et gestes, dans ma vie privée, ma santé et mes loisirs.

Maligne China


La Chine arrive, non pas à pied (contrepèterie) mais en avion, en bateau, en train, en drone, en fusée, en franchissant sans relâche nos fragiles murailles.

Maligne, elle a tout compris, copié, reproduit.

Elle a marketé le communisme et socialisé le capitalisme. Elle s’(ex)porte bien. 

Au four et au moulin, elle produit, elle vend, et nous la consommons.

Les points sur l'Asie

Je mange Chinois, commande des numéros, 24, 53, 64… Les plats sont servis à la baguette.

Je me détends Chinois. Je passe des heures sur mon smartphone fabriqué en Chine par des petites mains payées trois fois rien.

Je m’habille Chinois, sans trop penser aux coûts-humains.

Je pense au continent de mon cœur, la Pompe Afrique, la préférée des hommes d’affaires du Soleil levant-des-capitaux.

Et le covid, la santé dans tout ça  ? 

Ben, je tombe malade Chinois. Enfin, pas moi, je touche du bois de chez nous, mais quelques millions de non-Chinois.

Alors, je me soigne Chinois. Avec mes compatriotes belges, nous mangeons 8 milliards de pilules asiatiques chaque année.

Pour me protéger du corona, je me masque Chinois. Je me ferai sans doute vacciner Chinois. Le poison et les remèdes, tout-en-un c’est tellement mieux, les Chinois sont merveilleux.

Sinon, je mange un mandarin tous les matins. Bourré de vitamine C.

Et, pour oublier tout ça, je pratique le Tai-chi-chuan ou encore la méditation chinoise. La boucle est bouclée.



dimanche 30 juin 2024

Zélande : que dites-vous d'un bon polder ?

Au lieu de publier des photos éphémères sur Meta, je préfère vous raconter mes voyages au long court ou courts ici, ça vous va ? We vliegen erin. In Zeland.

samedi 15 juin 2024

Ce Meetic est too much, ce Meetic est trop...

 

Je voulais parler des rencontres virtuelles, mais ce sont encore les femmes qui en parlent le mieux. Ma pote Chantal V. vous raconte ses péripéties sur Meetic. 

J'ai la grève !

GRÈVE  : (n.f.) plage. Ou plage horaire pendant laquelle on ne fait rien.