Trois nouvelles citadines souterraines
jeudi 8 août 2024
jeudi 18 juillet 2024
Plaies mobiles pour revenir à Bruxelles
Avertissement préalable
- Oui, je roule dans une voiture offerte par mon employeur.
- Oui, c’est un véhicule diesel, mais je roule ‘éco’.
- Oui, je prends aussi les transports en commun, je marche et certains m’ont cru voir rouler à vélo.
- Le train ? Euh…
Comme une à deux fois par semaine, je dois me rendre à Berchem au départ de Bruxelles. Itinéraire classique : direction les Quatre-Bras de Tervueren, le ring, l’E19, et basta.
51 ‘petits’ kilomètres. 35 minutes sans circulation affirme Google Maps. Ouarf.
L’aller se fait relativement sans encombre. Faut juste partir à la bonne heure et prier avant.
Le pire, c’est le retour, pour revenir dans ma ville chérie, Bruxelles, le plus ‘vite’ possible, dans le respect des limitations de vitesse.
L’analyse du ring (*)
Il fut un temps béni où le retour vers la capitale se la jouait cool. Je laissais mon pied droit sur la pédale des gaz, négligeant celle des freins. Eh bien oui, hop, je sortais à Sint-Stevens-Woluwe pour rejoindre le boulevard de la Woluwe et sa kyrielle de feux.
Ça, c’était avant.
Avant les travaux interminables (et ces déviations en forme de circuit de karting) du réaménagement du Boulevard de la Woluwe, commandés par la Région flamande. On n’est pas rentrés…
Pour les inconscients qui ne veulent pas se taper le ring, faites le test pour voir… Testez vos capacités de freinage pour impressionner votre copine. Car cela freine sec à un certain moment, vous verrez.
Vous l’avez fait. Très bien. Mais sans doute avez-vous oublié le récent chantier… du Boulevard de la Woluuuuuuuuuwe. Cette fois-ci, pour l’extension de la ligne du tram 94.
Sortie Sint-Stevens-Woluwe : NON, on vous dit !
J’ai tout essayé. Et vous ?
Le Graal : la sortie vers l’E40 ?
Un collègue futé, habitant la même commune que moi, m’a donné un truc infaillible. Je vous le confie bien volontiers. Il vous servira.
Je sors du ring pour reprendre l’E40 vers Bruxelles-ma-belle. Temps moyen entre la sortie et la porte de mon domicile : neuf minutes et trois petits feux. Faut juste pas revenir quand c’est la sortie des écoles. Et faire attention quand on quitte le ring puisqu’il faut passer de la 1ʳᵉ bande à la… 7ᵉ (sans déconner).
NON encore une fois, hélas. Les travaux du tunnel Montgomery en ont décidé autrement.
Le truc de dingue : sortir au carrefour Léonard
Oui, dingue. Mais NON. (et encore plus en 2024 🙀)
Retour comme l’aller via les Quatre-Bras
Keep it simple ! Eh non, puisque les ralentissements se produisent déjà après la sortie E40. Perque ? Ben, le tunnel-aisselle sous ces quatre bras, et sans doute aussi la construction d’un écoduc à Groenendael ? Coa ?
Et puis se taper l’Avenue de Tervueren à 70 puis 50 km/h, être le seul à le faire surtout, ça craint.
Ouais, Weeeeeezembeek
ZE solution. Dé oplossing. Uitrit Wezembeek, richting Kraainem, neem verder de « rue de la Limite » (je repasse au français), avenue de la Perspective, la rue Verheyden pour rejoindre la longue avenue Grandchamp (vous notez ?) et enfin l’avenue Parmentier via la longue avenue Grandchamp et le boulevard du Souverain. Des feux sympas, un trajet bobo et relax.
Sauf.
Sauf que depuis quelques jours, la commune de Woluwé-Saint-Pierre a changé le sens de circulation de l’avenue Verheyden.
Donc NON, une fois de plus.
Circulez.
Ou aidez-moi.
(*) pas de moi, mais sorti d’un sketch radio de Jannin & Liberski
samedi 15 juin 2024
Ce Meetic est too much, ce Meetic est trop...
Je voulais parler des rencontres virtuelles, mais ce sont encore les femmes qui en parlent le mieux. Ma pote Chantal V. vous raconte ses péripéties sur Meetic.
dimanche 28 avril 2024
L'Ange et le Modèle
Le Modèle entre dans le domaine de l’Ange, un vrai décor de cinéma.
Le Modèle retrouve le bois et le silence de son ancien logement, sous les combles de Bruxelles.
Il perd aussi 30 ans, ce qui est bien utile dans son ascension vers le 4ᵉ étage de l’Ange.
Arrivé au ciel, le Modèle est pris en main, comme un invité de haut rang.
Le Modèle regarde ce lieu aussi créatif que bien rangé.
L’Ange, elle, prend son objet préféré, ce fameux boîtier noir et argentique qui ne la quitte jamais.
Elle va capturer le Modèle, mais d’abord, elle doit l’apprivoiser. Elle l'hypnotise par ses gestes, précis, et sa voix claire et douce.
Le Modèle se laisse emporter, lui qui se sent toujours maladroit et emprunté, cachant ses failles avec son humour, parfois balourd.
L’Ange avait vu juste. En quelques minutes, l’âme du Modèle est capturée.
L’Ange sourit, heureuse du résultat, comme le Modèle qui se découvre en autre homme, ni plus ni moins que lui.
La dernière prise se fait sur le nuage en coton gris-blanc de l’Ange. Le Modèle découvre un nid entre bois et ciel, tout aussi calme que la pièce principale de l'Ange.
Le Modèle pense à ce cadeau béni des dieux, des portraits de lui, si timide pourtant, qu’il pourra, c'est son côté audacieux, exploiter pour sa visibilité dans sa nouvelle ville de cœur.
Le Modèle prend congé de L’Ange, et descend quatre à quatre les marches vers le dehors, vers sa nouvelle identité d'humain transformé.
dimanche 28 janvier 2024
J'ai failli travailler dans le porno.
Non, je ne vais pas vous raconter mes ratés en interview alors que je cherchais un travail à plein temps, voici plus de 25 ans. Je vais vous décrire un lieu particulier que j'ai fréquenté, le temps d'une interview insolite.
"Philippe, tu me coûtes trop cher."
Moi : "Vous êtes sûr ? C'est moi qui établis les fiches de paie, cela m'étonne, voyez-vous."
Lui : "Je vais recruter un commercial."
À mi-temps, pas de pause
Une demi-heure plus tard, me voilà salarié à mi-temps. Je passe toutes mes après-midis à chercher un job dans le secteur financier bruxellois.
Peu de temps après, je suis convoqué par une conseillère de ce qui s'appelait alors l'ORBEM (devenu Actiris entre-temps).
"Voilà Mr Schoepen, une société de cinéma cherche un comptable. C'est tout près d'ici, boulevard Adolphe Max."
Je me présente à l'heure et au jour dit boulevard Adolphe Max. Moi qui pensais arriver à la caisse du célèbre complexe Marivaux, je me rends compte que l'adresse héberge un cinéma d'un autre genre.
Prendre ma carrière en mains
Toujours actif en 2017...
Beaucoup moins de textes, beaucoup d'actions... Pas de cinéma d'auteur, mais des scènes avec beaucoup de longueurs... Des histoires avec queues et têtes...
Vous avez compris : il s'agissait d'un cinéma porno : le Paris.
Je porte les vêtements de l'emploi, un gigantesque pardessus gris clair. Par chance pour l'intervieweur, j'ai des habits classiques en dessous.
Je me présente à la caisse, un peu penaud : "Madame, je viens pour la place de comptable." Je n'ai, à ce moment, pas la pensée coquine de vouloir m'annoncer comme candidat acteur hot.
Montée vers le 7e ciel ?
Elle m'indique une porte sur la droite. Je l'ouvre, monte l'escalier en colimaçon. Les murs sont poussiéreux. Je remarque une jambe en carton-pâte d'une femme en porte-jarretelles d'au moins trois mètres de haut.
L'homme qui vient m'ouvrir est on ne peut plus sérieux. Je ne rêve pas. Je viens chercher un emploi de comptable. C'est la vraie vie.
Il est très cordial et me fait visiter les bureaux. L'endroit est constitué de grandes pièces genre maison de maître. Tout est bois, dorures, marbre. La femme de ménage n'est sans doute plus venue ici depuis des mois.
J'arrive dans ce qui devait être à l'époque un salon. En plein centre, une table rectangulaire immense, avec des dizaines de documents étalés. Au bout de la table, une fille, entre 25 et 30, plutôt jolie, confrontée à un gigantesque puzzle comptable.
Un job au poil ?
Je suis ensuite mon hôte dans son bureau. Je passe un bref examen de comptabilité que je réussis les yeux fermés.
C'est l'heure de rentrer dans le vif du sujet. L'interviewer me raconte que ce cinéma fait partie d'un conglomérat de trois sociétés. Ma mission, en compagnie de l'employée aperçue plus tôt : réconcilier la comptabilité, en vue peut-être d'un prochain contrôle.
L'interview se poursuit :
"Vous êtes célibataire ?"
"Oui"
"Vous êtes prêt à travailler les soirs et week-ends ?"
"Euh, certes, tout dépend des conditions."
On passe au volet rémunérations. Mon interlocuteur fait la moue, "vous savez, Monsieur Schoepen, mes employeurs n'ont pas tout à fait la même notion que vous et moi d'une rémunération conforme au barème pour ce type de travail."
En gros, il me proposait le tiers d'un salaire pour un gradué (BAC+3).
"Je comprends tout à fait si vous refusez à ce stade, Monsieur Schoepen."
"Je pense en effet que nous devons arrêter ici."
Coïtus interruptus...
samedi 13 janvier 2024
Un désir nommé désert
En 2001, j'ai passé cinq semaines dans le Ténéré, repaire des Touaregs du Niger.
Il ne me reste que cette aventure de sable, qui s'égrène comme le temps, inlassablement.
Voici donc un très long texte, avec pas ou peu d’action. Des petites histoires dans un désert, sans aucun verbe ! Bon voyage !
Début
Des buts
Des ennuis
Des moustiques
Des Nivaquines
Des Paludrines
Des Saloprines
Des bouchons
Des chambres typiques
Des solitudes
Des souvenirs présents
Des verbes absents
Des doux rayons
Des petits déj’
Des gouttes d’eau pour le souvenir
Des sacs égarés
Des inquiétudes
Des saisons de Vivaldi
Des souvenirs d’aéroport
Des Tam dans l’autre sens
Des mats, des noirs
Des WC à couper le souffle
Des patiences
Des mandarines
Des discussions
Des affaires à surveiller
Des gardes en arme
Des questions indiscrètes
Des ailes de Moser fucker
Des courbes d’hôtesse
de l’air
De l’Aïr !
Des rue d’Agades, pas d’Agadir
Des chambres chauffées à blanc
Des siestes torrides
Des balades en solo
Des coups de Phil à 500 balles
Des nuits assourdissantes
Des vacances méritées
Des chameaux au marché
Des marchés de fruits
Des marchés de tout
Des marchands incessants
Des bonnes affaires
De l’argent dilapidé
Des escaliers de mosquée exigus
Des voix aimées derrière les lignes
Des injections de moustique
Des défilés de 10 ans de vie
Depuis le Hoggar
Des heures de route
Des pauses à l'ombre
Des souvenirs de bivouac (TIMIA)
Des craintes de vol
Des magasins sortis de la nuit
De belles photos
Des traditions Targui
Des obstacles en travers
Des chemins de traverse
Des recherches de véhicule
Des ressorts de Toyota cassés
Des sacs de l'oued de TCHINTOULOUS
Des chameaux bondissant au puits
Des demandes de bics
Des photos de chenapans
Des plaisanteries à KOGO
Des retours à la case dodo
Des rêves saison humide
Des sucres dans le Nescafé
Des levers avant le soleil
Des photos de mes pitchouns
Des images loin des Pachtouns
Des gazelles aux fesses blanches
Des chiens plus rapides que des 4x4
Des souvenirs d'autruche
Des puits sans faim
Des palabres
Des dattes en novembre
Des sourires d'enfant
Des bébés-chameaux
Des vêtements trop grands
Des petites mains dans les miennes
Des campements en bois
Des mouches persécutrices
Des chevreaux assoiffés
Des mâchoires encore serrées
Des songes idiots
Des chiens affamés
Des chèches bien fixés
Des chameaux équipés
Des départs en fusée
Des sacs mal accrochés
Des selles fatiguées
Des méharées entamées
Des diarrhées endiablées
Des paysages marbrés
Des chameaux matinaux
Des traces de sable sous les acacias
Des astres solaires rayon tracas
Des attentes sans abri
Des nerfs à rude épreuve
Des mouches par millions
Des thés salvateurs
Des silences et des mots
Des appareils photos en grève
Des dunes lumineuses
Des Touaregs ténébreux
Des nuits comme ça...
Des cauchemars bizarres
Des départs en fanfare
Des décors sans cesse modifiés
Des genoux irrités
Des paysages à la Bertolucci
Des arrivées, enfin
Des minutes de repos
Des pamplemousses tombés du ciel
Des cratères éteints
Des dunes prisonnières (ARAKAO)
Des Touaregs libérés
Des thés très amers
Des camélidés peu amènes
Dépaysement
Des endroits collés à la rétine
Des promesses
Des artères qui pompent
Des pauses boisson
Des demandes en photo
Des cloches qui sonnent
Des corps épuisés
Des regards éblouis
Des vues d’éboulis
Des camps proches (TEMEAK)
Des matelas bleus
Des visages rouges
Des thés verts
Des scarabées noirs
Des pâtes à la Aboli
Des couplets de Barbara
Des paroles de Brassens
Des maux de tête
Des abandons de soi
Des relâchements
Des sommeils paradoxaux
Des réveils matinaux
Des Phil détachés
Des Claudine insomniaques
Des rêves de bain, Marie
Des pipis à la Sylvette
Des gourdes
Des pieds soignés
Des marches pressées
Des fruits secs
Des bouches humides
Des selles à bobos
Des chansons de Jonasz
Des salades dévorées
Des siestes limitées
Des chameaux en quête de pâturages
Des discussions avec le guide
Des tombes islamiques
Des plaines à perte de vue
Des petites dunes
Des scorpions
Des ânes et des chiens
Des chameaux à table
Des Murat, des Ferrat, des Moula Moula
Des mots de tête
Des pressions sous la casquette
Des rafales de vent
Des positions confortables
Des conversations intraduisibles
De chastes va-et-vient
Des roches à gogo
Des grains de riz chauds
Des heures de sieste
Des bracelets de marbre
Des voix au loin
Des ombres fraîches
De l’énergie humaine
Des Rah quittant le navire
Des yeux sensibles
Des décisions prises
Des fourmis, hier
Des lézards en pagaille
Des “Missié le Corbeau”
Des bonbons verts
Des bonbons rouges
Des bobos de toutes les couleurs
Des prières
Des pères aux cieux
Des sommets de TAGHMERT au loin
Des départs en trombe
Des selles à trident
Des orteils douloureux
Des histoires d’eau (GOULOUKOU)
Des panses de 80 litres
Des projets pour le retour
Des mises au point
Des parenthèses
Départ en trombe pour IZEM
Des chacals au coin du feu
Des pieds soignés
Des mains gonflées par la marche
Des TAGMAK
Des TAGHMERT
Des tas de pierres
Des tas de bijoux
Des thés en automne
Divers couleurs par temps lumineux
Des branches d’acacias
Des heures de crapahutage
Des vues imprenables
Des “ananabolisants”
Des heures de sommeil
Déserts de repos
Des vêtements dans les branches
Des jambes d’enfant sur des ânes
Des gouttes d’eau sur la tête
Des puits du fou
Des “saharites”
Des traces de pneu
Des cours sur le SIDA
Des jours derrière plutôt que devant
Des ceintures tue-mouches
Des dunes déchiquetées
Des silences
Des eaux rares
Des soulagements d’Aurar
Des bras en l’air de Moussa
Des perles pour Céline
Des ballons pour Ahmed
Des yeux rieurs
Des yeux touchés
Des campements sommaires
Des photos d’enfants
Des Cassiopée
Des Mars
Des étoiles filantes
Des croissants de lune
Des morceaux de pain
Des chameaux comme des mules
Des gestes précis
Des marchés improvisés
Des puits au soleil
Des lavandières d’occasion
Des lectures
Des jeûnes d’Oumer
Des jeunes autour de Rissa
Des prières vers la Mecque
Des cris de chacal
Des crânes de chèvre
Des pattes de singe
Des soignés aux petits oignons
Des rafales de vent
Des quiétudes
Des PQ récalcitrants
Des verres de thé de Moussa
Des épines d’acacia
Des méharées, tout droit
Des sirènes de Police dans ma tête
Des grands reporters
Des prémices du Ténéré
Des ADRAR CHIRIET
Des dunes pour gîte
Des branches gisantes
Des scarabées sur le dos
Des mélopées
Des dunes d’IFINIA
Des éclats de rire
Des pieds gorgés de duvet
Des mâchoires de chèvre dans les arbres
Des réserves d’Addax
Des acacias gigantesques
Des descentes à risque
Des fraîcheurs
Des saisons blanches
Des Ben la Dune
Des méharis empaquetés
De la brume à l’horizon
Des chamelons pleureurs
Des vaisseaux-mouches
Des montagnes de sable somitales
Des hommes et des flemmes
Des feux de tristesse
Des cauchemars
De l’oued TEZERZEG
Des sables glacés
Des esprits engourdis
Des escalades de dunes
Des forêts de colapropis
Des acacias abondants
Des rafales de vent pour la sieste
Des fins de méharée (TEZERZEG)
Des larmes dans l’objectif
Des cadeaux discrets
Des abandons
Des gravures
Des femmes sociales
De jolies Touareg
Des bijoux onéreux
Des lavages de chaussettes
Des rayons de soleil touchants
Des ISSAWAN adoptés
Des chèvres au p’tit déj
Des chansons d’Ibraïm
Des morceaux de marbre blancs
Des pistes difficiles
Des nuées de forgeron
Des trocs
Des déjeuners toujours couchés
Des petites coupures
Des CFA déchirés
Des soulagements d’Aurar
Des passeports vérifiés (IFEROUANE)
Des ennuis à la Land
Des sentiers français
Des fourmis en abondance
Des vents du Nord
Des chiots chiants
Des réparations de fortune
Des adieux aux lits
Des pistes sur un mode automne
Des lignes droites goudronnées
Des kilos de vents de sable
Des tonnes de sable devant
Des abris de Dune Voyage
Des poignées de main
Des trafics de médicaments
Des trafics de bijoux
Des protections d’UV
Des gouttes d’O
Des instants de P
De la douceur dans l’R
Des coups de fil à S
Des verres à T
Des silences religieux
Des levers en souplesse
Des joues de pamplemousse
Des jambes de sarouels
Des chasse-touristes
Des salades thon-poulet
Des sorbets
Des repos
Des dernières photos
Des mots tristes et joyeux
Des croix du Sud
Des alliances du Nord
Des TEFEDEST
Des histoires de géo
Des ennuis physiques
Des réactions chimiques
Des peaux moins mattes
Des dessins sur les rochers
Des marteaux troqués
Des rêves dérangés
Des dernières feuilles de salade
Des cartes postales
Des adieux pas heureux
Des attentes
Des piles
Des radios géantes
Des petits Fokker
Des faux départs
Des camions dangereux
Des TASSILIS
Des objets personnels retrouvés
Des cachets oubliés
Des puissance 4
Des nerfs à vif
Des ventres affamés
Des chiens bizarres
Des réveils matinaux
Des vols en cascade
Des embarquements Zimédia
Des quêtes de chariots
Des pensées pour CHIRIET
Des degrés absents
Des petites déprimes
De bruyants Boeings
Des mots oubliés
Des voitures
Des pluies
Des retours, plus vieux
Des sons dérisoires
Des maux oubliés
Des fins
***
Je t'aime. Comment écrire plus fort ?
Nouvel exercice à six mots. Quelques phrases de six mots chacune, pour raconter une histoire d’amour imaginaire.

-
En sortant du métro Sainte-Catherine qui, déjà, ne respire pas la joie, je débarque dans un faux monde. La fake news du plaisir, l’imposture...
-
Nouvel exercice à six mots. Quelques phrases de six mots chacune, pour raconter une histoire d’amour imaginaire.