« Phil, arrête de montrer nos photos à tout bout de champ sur tous les réseaux sociaux ! » : elle a raison, mon amour. Je vous l’explique dans ce billet d’humeur.
Encore une photo de latte avec un cœur dessiné dans la mousse. Waouh ! La voilà partie sur Instagram, prête à récolter sa pitoyable moisson de likes. Je sens mon œil qui commence à tiquer. Respirons profondément. Un, deux... Non, impossible de me calmer. Cette épidémie de narcissisme numérique me rend dingue !
Le règne du futile et de l'agréable
Chaque jour, c'est le même cirque. Des millions de clichés insipides inondent nos flux. Le croissant du petit-déjeuner, les pieds sur la plage, le selfie dans l'ascenseur. Qui. S'en. Soucie ? Apparemment, tout le monde sauf moi et quelques autres.
L'authenticité, cette oubliée
Vous vous souvenez du temps où on vivait les moments au lieu de les mettre en scène ? Moi non plus.
Désormais, chaque instant doit être "instagrammable" ou il n'existe pas. Les gens passent plus de temps à choisir l'angle parfait pour leur assiette qu'à savourer leur repas.
C'est à se taper la tête contre les murs (tiens, ça créerait une belle story, non ?). Nan, je déconne.
Esclaves du like
Le pire, c'est cette quête pathétique de validation, ce besoin de dopamine permanent. On dirait des hamsters dans une roue, pourchassant le Saint Graal du pouce levé virtuel.
"Regardez comme ma vie est géniale !" hurlent-ils silencieusement à travers leurs posts savamment orchestrés.
Spoiler alert : on s'en fiche royalement de votre brunch ! Invitez-nous plutôt en vacances avec vous !
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